… ça donne ça!
Un nouveau complexe cinéma VIP a ouvert ses portes, à Brossard. Vous savez, les salles où on peut réserver nos sièges, boire de l’alcool et manger du bon manger (voir photo), eurk!
Pour l’ouverture, on a invité, la crème de la crème… Nathalie Petrowski et Sophie Durocher pour en faire une belle promo dans leur journal respectif. Cineplex sont wise.
Bref, on y retrouve plusieurs perles qui nous prouvent encore que ces deux- là ne vivent pas sur la même planète que le monde ordinaire!
Top 7, meilleures citations!
Numéro 7
Petrowski : Il n’y a pas que le manque de confort des sièges, il y a les films: essentiellement des blockbusters américains en version originale ou doublés.
Numéro 6
Durocher : Mais quand je vais voir un film “de grandes personnes”, j’ai envie d’être avec d’autres “grandes personnes”. Si je fais garder les enfants pour aller au cinéma, c’est pas pour me retrouver avec des enfants, au cinéma!
Numéro 5
Petrowski : Bien franchement, si les sièges avaient été plus confortables et moins bruns, j’aurais été prête à braver le pont Champlain, à me perdre dans la Sibérie préfabriquée du Dix30 et à flamber 60$ pour le bonheur de voir Le Hobbit en sirotant un verre de vin.
Numéro 4
Durocher : Je vais penser très fort à eux, vendredi soir, en m’allongeant sur un Lazy boy, au premier rang de la salle VIP, avec mon verre de Pinot Bianco et en dégustant mes “frites de patates douces et leur trempette au chipotle du sud-ouest”.
Numéro 3
Durocher : Maintenant, les adultes vont pouvoir aller voir Skyfall, regarder James Bond siroter un martini “secoué et non remué” et boire eux-mêmes un Martini, bien calés dans leurs sièges.
Numéro 2
Petrowski : Mais comme je ne peux changer ni la couleur ni le matériau du mobilier, il ne me reste plus qu’à attendre qu’un cinéma lounge ouvre dans un endroit civilisé, genre à Montréal. Un cinéma qui ne serait pas pour les faux VIP, mais pour les vrais cinéphiles qui préfèrent le velours au cuir et le vert forêt au brun Denis Drolet.
Numéro 1
Durocher : Ce n’est pas pour rien qu’ils vendent de l’alcool au Cineplex VIP : après avoir passé la journée avec leurs enfants, la femme moderne et son conjoint ont besoin d’un bon Cosmopolitan ou d’une Noire de Chambly pour oublier qu’ils sont parents.
Question pour Sophie, tu dis : Qui seront les plus heureux de l’ouverture de ces salles VIP interdites aux moins de 18 ans? Ce sont les ados eux-mêmes. À leur âge, ils ont honte de leurs parents. He he he, ha oui? Ils ont honte de leurs parents? Tu m’étonnes… Est-ce que c’est une généralité ou bien c’est un cas vécu?
En passant, message au Journal de Québec: ça ne sert à rien de mettre l’article de Sophie dans l’édition de Québec. Il n’y a personne qui va se taper 2:30 de route pour aller voir un film V.I.P… surtout à Brossard!
Commentaire inutile à m’envoyer : payer 30$ pour Esimésac, le cinéma québécois ne sera plus en crise…