Facile à dire lorsque ton salaire est dans les 6 chiffres!
Shein et Temu: «N’achetez pas ça», clame Isabelle Maréchal; voyez sa chronique complète ici:https://t.co/VsO2IOMoDk pic.twitter.com/nBrGcocEOl
— TVA Nouvelles (@tvanouvelles) December 10, 2024
Commentaire inutile à m’envoyer: j’achète mes steaks sur Temu!
Elle pense vraiment que les grandes marques Nike etc. ne font pas fabriquer par des enfants?
Exact! Le piège de Temu est plutôt que, quand tu télécharges leur appli, tu sais pas tout ce qui rentre aussi dans ton téléphone…
Signalement de vertu.
Pas la première fois dans son cas ! Elle a déjà raconté d’la bullshit sur moi à l’époque des FRANCS TIREURS ! 🙁
Elle y était allée aussi pour se prétendre « victime de violence conjuguale » alors qu’en fait, son ex-conjoint avait simplement dénigré sa carrière de l’époque (animatrice de LOFT STORY) et l’avait encouragée à viser plus haut que ça !! Ouh le méchant !
Surpris qu’elle n’en ait pas profité pour ploguer encore une fois le fait qu’elle a une maitrise!
Nike a été sous enquête ici au Canada il y a quelques années. Ils doivent respecter les normes canadiennes en matière de travail. Nike est très opaque, en faisant notamment affaire avec une chaine d’approvisionnement complexe et impossible à remonter. Leur fournisseur principal va généralement rencontrer les normes occidentales, mais pas les sous-contractants chinois. Mais quand on parle de la mode jetable, on est ailleurs.
Je me demande combien de journalistes avec ce discours sont allés visiter une usine de Shein ou Temu. Je ne dis pas qu’ils ont tort mais est-ce seulement des ragots? Je connais bien des gens satisfaits de la qualité de ce qu’ils commandent. Tous ne prévoient pas jeter leur affaires après 1 mois. Ce dont on parle peu toutefois, c’est le fardeau sur Postes Canada qui doit livrer ces trucs de Chine quand ça arrive au pays, et ce, pour zéro cenne…
pour zéro cenne… Bien sûr !
Oui, c’est l’obligation du service public qu’est PC que de livrer ton coli. Quand bien même tu aurais payé 2$ à ton vendeur chinois, PC n’en voit pas la couleur.
Tu crois que Temu dompent leurs colis à Poste Canada sans payer, au pied de leurs dock comme quelqu’un qui abandonne son bébé dans un panier chez les sœurs, en leur disant « Kin! Arrangez-vous avec ça! », puis que Poste Canada se retourne, tout penaud et va livrer les colis?
C’est ce qu’il a entendu à son Tim.
Ouais.
« Nous à l’Aubainerie notre collection est réalisée uniquement par de grands designers – en attente de leur citoyenneté – dans un sous-sol du Chinatown.
J’ai commandé une fois chez Temu…
On se demandait tous ça justement. Merci de confirmer.
J’ai mis le collier et les autres trucs dans un caisson de décontamination, et puis j’ai jeté la clef.
Je pense que comme plusieurs Québécois, on magasine ce qu’il y a de plus cheap, on gratte nos cennes, la qualité passe en dernier, car on en veut plus pour notre maigre argent. On est des salariés qui vivent de paye en paye. Si je peux sauver 4-5$ en faisant travailler des enfants ailleurs dans le monde, ben je pense que c’est gagnant-gagnant. Lui fait de l’argent, pis moi j’en économise.
Tu te souviens peut-être, il y a une dizaine d’années, d’un édifice au Bangladesh qui s’était écroulé. Plus de 1000 femmes et enfants tués. Des gens qui travaillaient douze heures par jour à faire du fast fashion, entre autres les vêtements Joe Fresh. Le monde avait été dégouté. Tu n’économises pas 4-5$ avec la mode jetable : tu paies 4-5$ pour un produit que tu portes en moyenne quatre fois. Quand on a 14 ans, on ne possède rien, et pour se singulariser, on achète ce type de vêtements. En vieillissant, on s’éduque et on tourne le dos à ce type d’abus. Tu n’aides pas un enfant en l’exploitant et le faisant travailler avec des teintures qui vont le rendre malade.
Comme disait Clique, vaut mieux un mauvais travail que pas de travail du tout.
Nous aussi, on est passé par là : envoyer nos enfants travailler dans les usines, les mines et les champs. C’est donc un peu facile de juger, du haut de nos économies développées et du confort qu’elles offrent, ceux dans le monde en développement qui essaient de trouver des façons de s’en sortir comme nous l’avons fait nous-mêmes, dans le passé.
Le dilemme se pose de la façon suivante : soit ces gens travaillent pour quelques dollars USD de l’heure, ce qui représente un bon salaire dans des pays où les maisons se vendent 10 000 – 30 000 $ USD, soit ces gens retournent cultiver la terre pour encore moins que ça. Ces travailleurs se retrouvent donc, d’une certaine manière, un peu dans la même situation que les travailleurs étrangers qui récoltent nos champs. De notre point de vue les choses sont désolantes, de leur point vue il s’agit d’une amélioration.
Le seul point que je t’accorde, concerne la gestion du travail et les manquements au niveau sécuritaire dans ces usines. Il y aurait en effet place à l’amélioration à cet égard, de toute évidence.
Mais il ne faudrait pas tout mélanger non plus : dans les souliers de ces gens, tu irais toi-même travailler dans ces usines…
Le meilleur vêtement ,= c’est le moins cher !
Madame Maréchal a été longtemps hors des médias…est-ce vraiment utile qu’elle soit revenue…
La fast fashion : 92 millions de tonnes de déchets textiles par année dans le monde. Une empreinte carbone plus grande que le transport maritime et aérien combinés. Les textiles bon marché comme le polyester, issu du pétrole, résistent à la biodégradation. 20 % de la pollution mondiale de l’eau provient du textile. Les eaux usées sont souvent envoyées directement dans les océans.
6 chiffres c’est le nouveau seuil de la pauvreté.
celle qui va faire son épicerie dans on IGA a l’île des soeurs, oui oui son IGA a l’île des soeurs!