Dans la mesure qu’il y a suffisamment de gens pour les suivre naïvement croyant qu’ils sont des amis et des entreprises pour les payer pour faire de la publicité et du placement de produits ( dans le jargon des influenceurs, nous disons de la production de contenu), nous pouvons parler en effet d’une espèce de travail de marketing.

II s’agit en fait d’une simple extension du modèle des pubs à la télé ou dans les magazines, mais sur le web et les réseaux sociaux parce que le marché cherche constamment à créer de nouveaux besoins pour inciter à la consommation.

Rien de pire pour un système du genre qu’un individu qui ne consomme plus parce qu’il en a assez et n’en veut pas plus. L’insatisfaction pousse à toujours en vouloir plus.

Les influenceurs vendent du rêve, un style de vie et une image, mais en ajoutant un élément participatif avec les clients, innovation si nous pouvons nommer ça ainsi apportant un élément sentimental et amical avec client malgré le caractère impersonnel de distance qui demeure malgré tout. C’est comme un peu vendeur dans un magasin qui essaye de te vendre un truc, mais chez toi pendant que tu es sur ton ordinateur dont tu peux suivre les aventures et échanger avec lui sur les beaux produits magiques qui meublent sa vie. C’est tout un boulot faire avaler tout ça.

Bof non. Montre leurs plutôt à traverser de façon sécuritaire entre les assassins en voitures. Lui, il en ferait un ‘live’ avec beaucoup de likes.

Aille ça fait un ’boutte’. T’as remonté ton Win95 ?