La Presse a, ce matin, une belle carte nous montrant les Cégeps qui sont en grève et ceux qui ne le sont pas. Sans grande surprise, la majorité des Cégeps en grève se trouvent à Montréal. Cette carte nous fait drôlement penser à celle de nos médias québécois. Vous savez la montréalisation des médias, qui selon certains deux de pique, serait une pure invention…
Gens des régions, vous n’êtes pas chanceux, vos médias sont contre la hausse. Encore moins chanceux pour vous, ils travaillent à Montréal. C’est plate, mais ce sont eux qui décident. Vous ne pouvez rien faire, ils pensent d’une manière, alors il l’écrivent, même si c’est contraire à votre opinion. Vous voulez un média qui fait parler les verts, partez-en un, car ça n’existe pas à date, à Montréal.
On rève-là… mais imaginez si nos médias étaient éparpillés un peu partout au Québec, est-ce que ça veut dire qu’on entendrait plus de gens se prononcer contre la grève. C’est évident que oui.
C’est pas normal qu’à presque tous les soirs, les 3 porte-paroles contre la hausse aient autant de visibilité. Que ce soit à Denis Lévesque ou à l’émission 24 heures en 60 minutes avec Anne-Marie Dussault. En plus, l’ombudsman de Radio-Canada a le culot de venir dire que la couverture du conflit par leurs journalistes n’est pas pro-étudiante! HA HA HA, ben oui! Il doit penser que la Presse aussi n’est pas pro-étudiante, tant qu’à ça!
Qui sont les 3 visages qui auront marqué le conflit? Les 3 porte-paroles évidemment. Pourquoi il n’y a pas de verts qui auraient eux aussi marqué l’actualité? C’est évident qu’il y en a, c’est dommage pour eux, ils n’auront jamais eu le droit de parole parce qu’ils n’avaient tout simplement pas les médias de leur bord.
Désolant…
Commentaire inutile à m’envoyer : c’est quoi un ombudsman?